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Chers lecteurs, Récemment, lors d'un échange avec un confrère, j'ai réalisé à quel point les subtilités de mon métier demeurent méconnues. Au-delà de garantir une trésorerie saine, il s'agit de naviguer avec habileté à travers les risques multiples qui jalonnent le parcours d'une entreprise. La compréhension approfondie du rôle d’un gestionnaire de risque est cruciale pour assurer la viabilité de votre PME. Vous êtes-vous déjà demandé quel est le lien entre un détective et un gestionnaire de risques ? Comme un détective, le gestionnaire de risques mène l'enquête pour optimiser la croissance et la réussite financière de votre entreprise. Voyez-le comme un outil infaillible à la recherche de l'efficacité cachée.

Découvrez les techniques essentielles de la cartographie des risques opérationnels pour les PME. Apprenez à identifier, évaluer et prioriser les risques pour renforcer la résilience de votre entreprise. Explorez notre guide approfondi couvrant l'analyse organisationnelle, les stratégies de mitigation, et l'importance de la culture du risque. Plus, plongez dans une étude de cas captivante illustrant l'impact financier des erreurs opérationnelles et comment les éviter. Parfait pour les dirigeants de PME cherchant à améliorer la gestion des risques et la viabilité à long terme

La viabilité rime-t-elle avec prise de risque ? (Partie 1) "Qui ne risque rien n'a rien" (proverbe français non daté) Est-ce à dire dire que pour une grande réussite, il faut prendre beaucoup de risques ? Je répondrais d'abord que la prise de risque dépend intrinsèquement de qui vous êtes. Mais avant toute chose, laissez-moi vous parler de profil de risques. Cela peut paraître abscons pour certain. es, alors laissez-moi vous apporter des éclaircissements sur ce qui pourrait paraître nébuleux. Alors que je donnais un cours, l’un de mes étudiants m’interpelle et me demande ce que je pense du bitcoin, des cryptomonnaies : il souhaitait en fait savoir dans quoi investir. Je lui ai alors posé la question suivante : "combien d’argent es- tu prêt à perdre ? " La réponse fut automatique : "je ne veux pas perdre d’argent". Et si je vous pose également la même question à vous qui lisez ces lignes, c'est pour mieux vous faire comprendre la notion de profil de risque. Car comme le dit Robert Kiyosaki (entrepreneur américain spécialisé dans le développement personnel) : « J’entends des gens dire qu’investir est risqué. C’est l’investisseur qui présente des risques et non l’investissement. » Avoir un profil de risque de type risque adverse, cela signifie que vous n’aimez pas prendre des risques. Son opposé est le risque taker, le preneur de risque. Si je devais contextualiser, je dirais que si une personne n’est pas prête à prendre des risque, à perdre de l’argent, elle est, pour schématiser, risque adverse. Elle a une aversion aux risques et ne souhaite pas en prendre. A contrario, la personne qui est prête à perdre d’importantes sommes d’argent sera risque taker, car elle est encline à prendre des risques, quitte à patienter pour obtenir des résultats. Gardez en tête les paroles de Peter Lynch ( investisseur, gestionnaire de fonds communs de placement et philanthrope américain) : « Plus d’argent a été perdu en bourse en essayant d’éviter les corrections que durant les corrections elles-mêmes. . C’est un comportement que j’ai pu observé de près dans mon précédent métier de gestionnaire de risques sur les fonds d’investissement. "Alors, et la viabilité de mon entreprise dans tout cela ?", me direz-vous ! Et bien, elle ne dépend pas de la prise de risques, car comme nous avons pu le voir, celle-ci sera propre à chacun et dépendra exclusivement de votre profil de risques. Pour chacun la prise de risque sera différente. Se lancer dans l’entrepreneuriat sans filet, sur une simple idée sera une prise de risque importante pour certain.es mais pas pour d’autres. Bon ici, ceux qui me connaissent savent que je vais dire stop : ma qualité de consultante en viabilité d’entreprises ayant profondément du mal avec l’idée de se lancer sur une simple idée sans préparation. (Une idée s’étudie, se creuse bien sûr, afin qu’elle devienne un projet, puis un produit ou un service). Ensuite, la réussite dépendra des objectifs que chacun s’est fixé et des ressources allouées pour y parvenir. Et puisque certains produits nécessitent beaucoup moins d’investissements que d’autres, la prise de risque financière sera donc moins importante. Mais est-ce que tout se mesure par rapport à l’argent ? La viabilité de l’entreprise ne passe t’elle pas aussi par l’engagement et l'épanouissement de son fondateur ? La question est posée ! Je vous retrouve le mois prochain. Jennifer Consultante en viabilité financière d’entreprises. Je vérifie la viabilité de votre entreprise pour garantir votre rentabilité à long terme.

Le chiffre d’affaires Le chiffre d'affaires (CA) représente la somme des affaires réalisés dans l'exercice de son activité normale et courante. Il correspond à la somme (hors taxes) des ventes de marchandises, de produits fabriqués, des prestations de services et des produits des activités annexes. Il est important que ce dernier soit fidèle à la réalité, ceci afin que l’analyse puisse avoir toute sa pertinence. Calcul du chiffre d’affaires Chiffre d’affaires = prix de vente * quantité vendue Le Résultat net de l’exercice. Le nom est évocateur, ce solde représente le revenu qui revient aux associés. Il permettra de calculer la rentabilité des capitaux propres. Il est la résultante de toute une année d’activité. Le Résultat Net constate l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entreprise sur un exercice comptable. S’il est positif, l’entreprise peut décider de distribuer des dividendes. S’il est négatif, il faut prendre les mesures correctives nécessaires. Calcul du résultat net Résultat net = produits – charges À noter qu'il est possible d'obtenir le résultat avec une autre formule.

Les soldes intermédiaires de gestion permettent d’identifier et d’analyser étape par étape les éléments ayant contribué à la formation du résultat net.